lundi 30 avril 2007

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHH


ARCTIC MONKEYS

Je vais enfin les voir en concert !!!!!!!!!!!!!!!!!!

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH



dimanche 29 avril 2007

Moment au bord du canal


Samedi soir, ma soeur et moi, nous avons pris le bateau qui va d'une rive à l'autre du Canal de l'Ourcq.

ça a duré cinq minutes, mais nous nous sommes regardées avec complicité et bonheur.

Le bonheur du soir après une journée de chaleur, le bonheur de partager un moment ensemble, et le bonheur de la beauté de l'endroit, tout simplement.

Cette relation devient très jolie. Elle perd peu à peu des liens du sang pour avancer dans le respect mutuel, l'estime, la confiance.

Les liens du sang ne servent pas à grand chose à l'âge adulte. Je pense profondément que c'est à nous de créer une relation d'amitié avec nos frères et soeurs si nous voulons avoir une relation vraie.

Je ne vois pas ma soeur "parce que c'est ma soeur". Je la vois parce que je l'apprécie, parce qu'elle a une qualité d'écoute exceptionnelle, parce que sa vie de belle jeune fille me fait baver d'envie, parce qu'elle a tout devant elle, parce qu'elle me rappelle plein de choses mais qu'elle les savoure tellement mieux...

Et puis, elle a cet espèce de bonheur intelligent, celui qui doute de lui-même un peu, qui se pose des questions, qui évolue au contact des autres, qui s'enrchit, qui s'approfondit. Celui qui redoute un peu que tout ça s'arrête mais qui sait au fond qu'elle a l'énergie vitale de repartir, qu'elle y a droit, qu'elle a une place pour lui, accueillante.

Du coup j'aime la regarder d'adulte à adulte.

J'en profite tellement plus qu'en la considérant comme la "petite" soeur.

Qui est petit quand on a un esprit si beau ?

Mon maître absolu


J'aime Alfred Hitchcock.

Depuis toujours...

J'aime sa façon de représenter la femme, être torturé, tiraillé, passionné. D'en représenter les défauts, les débordements, les névroses. L'amour, aussi.

J'aime sa façon de représenter les hypocrisies de sa (notre ?) société. Les convenances, ce qu'il faut faire, ce qu'on ne doit pas. Sa façon de montrer que ces bonnes manières maltraitent le couple, bousculent l'amour.

J'aime sa façon de croire en l'intelligence du spectateur. En l'emmenant avec lui jusqu'au bout de l'angoisse et en dévoilant toutes les ficelles de l'intrigue, à la fin, en une seconde.

L’agriculture pourrait nourrir 12 milliards d’individus dans le monde. Pourtant, 842 millions de personnes souffrent de la faim sur la planète. Tout enfant qui meurt actuellement de faim est, en réalité, assassiné.


C’est le terrible constat dressé par Jean Ziegler, rapporteur auprès de l’ONU sur le droit à l’alimentation.

Difficile de voir ces images de poulets en batterie, de pains accumulés dans des décharges, de champs de serres, de paysans brésiliens morts de faim parce qu'ils nourrissent de leurs cultures notre bétail...

Nourriture jettée, brûlée.

Le film nous épargne en majeure partie les images des conséquences de notre consommation, mais la seule compréhension des mécanismes de production de notre alimentation suffit à nous faire prendre conscience... de notre égoïsme monumental.

Que dire des dernières phrases du film... Quand le président de Nestlé explique que seuls des extrêmistes peuvent penser que l'eau potable devrait etre un droit pour chaque habitant de la terre ?

A voir absolument.

La critique de RFI

mercredi 25 avril 2007

Commedia


Vous avez "un rôle" vous ?

Nous avons tous un rôle, non ?

Plus ou moins pesant, plus ou moins valorisant...

Vous savez quel est mon rôle ?



Celle qui met les
pieds dans le plat.

Je suis sûre que vous visulalisez très bien...

Ceux qui me connaissent bien sûr, ont immédiatement perçu à quoi je faisais référence. Je vous vois sourire derrière l'écran, chers gens du monde mondial. Je vous vois penser à la dernière fois où tout le monde attendait que quelqu'un DISE quelquechose... tout le monde savait que je n'allais pas pouvoir me retenir de DIRE quelque chose... et je l'ai fait. Et vous avez été soulagés, chers gens de mon monde mondial.

Vous avez eu un peu pitié pour moi, même, après. Mais quand même, je vous ai ôté une sacrée épine du pied en s'encadrant Mme Zorglub à votre place...

Ceux qui ne me connaissent pas sourient à leur tour. Vous avez reconnu votre copine de classe, votre cousine, votre tante, votre soeur... celle qui s'est engueulée avec tout le monde, au moins une fois. Mais quand même, heureusment qu'elle était là.

Ben oui, on vous a sûrement évité un ulcère... en vous soulageant de la haine qui montait contre votre prof de maths, votre grand-père, votre mère, votre voisine acariâtre.

On a une mission de service public en fait. On se prend la râclée à votre place, on est mal élevés à votre place, on supporte la mauvaise réputation à votre place...

Je vais vous annoncer quelque chose...

On pleure dans le secret de notre chambre, dans le secret de notre coeur à votre place...
On triture notre mauvaise conscience, notre culpabilité d'avoir été trop loin... à votre place.

On se regarde dans la glace, on repart la tête haute ...

à votre place.

Objet Transitionnel...

C'est très étrange...

Il y a une veste polaire rouge... une veste qu'une amie m'a prêtée... que je ne quitte plus depuis dix jours. Le temps n'est pas tout à fait à la polaire me direz-vous, mais j'en suis à souhaiter qu'il fasse froid le matin pour pouvoir la porter sans transpirer...
Et puis, la plupart du temps je ne transpire pas vraiment à vrai dire, je la mets le matin, quand il fait encore un peu frais et puis... (grande inspiration) ça y est, on y est, je la mets aussi à des moments où je me sens fragile...

Cette veste toute douce me protège, me rassure. Quand je remonte la fermeture éclair, une sensation de cocon m'environne, je me sens serrée, comme dans des bras, je me sens enfant, je me sens consolée.

Je me rends compte qu'il y a quelque chose de vraiment vertigineux dans cette séparation... dans ce qu'elle suppose de vide, d'imprévisible pour l'après, pour le maintenant. Je ne sais pas comment les choses vont évoluer... et je veux que ma vie se transforme en conscience, non au gré des vents (même si... la vie est toujours un peu faite de cette façon).

Et c'est cette conscience même des choses qui est angoissante. De la même façon que le passage à l'âge adulte quand on est adolescent comporte des aspects aussi exaltants qu'inquiétants, le passage de la vie de couple à la vie de célibataire est ambigue dans les ressentis.

J'aurais besoin de faire un petit passage rassurant chez ma maman... Ce passage n'aurait probablement pas les effets désirés, hélàs...

J'aurais besoin de mettre ma polaire et de regarder le coucher de soleil en souriant.

samedi 21 avril 2007

Les mots des amis...



Hier une amie refait allusion à une conversation que nous avons eue il y à trois jours sur le fait de "refaire sa vie" avec quelqu'un. Noyée dans mes pensées, je n'avais pas trop prêté attention au sens de ses phrases, de ses mots, j'en gardais juste un souvenir de chaleur agréable.

Une fois qu'elle est partie, la dernière bise échangée, le dernier regard chaleureux envoyé, j'ai repensé à cette discussion et au sentiment de soulagement mêlé à une certaine stimulation qui s'en dégageait.

- Tu vas te remettre en couple aussi sec toi non ?
- (Rires)
- Ben quoi ? ça va se savoir que t'es seule.
- (Re-rire.) Euh ben ouais.
- Les hommes vont accourir comme des mouches non ?
- Mais t'es folle. Je suis grosse, je suis moche, j'ai eu deux enfants...
- Tu es intelligente, tu es drôle, tu t'intéresses à plein...

Je ne l'ai pas laissée finir sa phrase et j'ai filé donner un biberon à mon minus l'air de rien en haussant les épaules. C'était assez et trop pour moi à la fois. Trop parce que je ne sais pas recevoir ce genre de choses... mais assez parce que OUI j'avais besoin qu'on me le dise, OUI ces mots m'ont fait du bien, m'ont réchauffée, m'ont fait l'effet d'une caresse de maman, de quelque chose qui console, qui adoucit le goût de la vie.

Même si mon optique est bien évidemment de profiter de ma solitude, profiter pour réaliser mes rêves, pour me retrouver, pour me ré-assurer, pour mûrir quoi... ces mots m'ont autorisée à penser qu'un jour, peut-être, si la vie est douce avec moi, j'irai me faire aimer ailleurs...

MERCI chère amie...
Tes mots ont été comme un miel précieux, dont la saveur reste sur mon coeur.

vendredi 20 avril 2007

Digression



Le saviez-vous ?

1 million de femmes s'énervent

J'aime beaucoup cette intervention de Jean-Marc Roberts, écrivain, en réponse à la question "Pour qui allez vous voter ?" :

Avant de vous répondre, je pense malgré moi à cette couverture du Nouvel Observateur, "Cent Femmes jugent Royal". J'en imagine d'autres, encore inédites. "Cent moustachus jugent Bové", "Besancenot répond à cent beaux mecs de 30 ans", "Sarkozy face à cent bébés suicidaires". (...) Et les intentions de vote des taxidermistes, des livreurs de pizza, chaque catégorie devrait mériter sa couve. Ségolène Royal a la chance de ne pas être la candidate des élites. Voilà ce que ses adversaires n'ont toujours pas mesuré. Je vote évidemment pour elle au premier et j'espère au second tour. Je vote pour elle avec ferveur et non pas contre quelqu'un d'autre.

Bon, cette dernière partie de la citation ne reflète pas tout à fait mon choix mais la première me fait réfléchir...

On va en entendre de la mysoginie de bas étage... encore longtemps je le crains...

Clouons lui le bec.

jeudi 19 avril 2007

Apprivoisée...


On ne connaìt que les choses que l'on apprivoise, dit le renard.
Les hommes n'ont plus le temps de rien connaìtre.

Les garçons viennent de partir avec F., leur petit sac fait, tout contents d'aller chez mamie...

A peine la porte passée une sensation affreuse de vide est restée avec moi dans cette maison.

Est-ce que ça va être trop long ? Vont-ils souffrir de mon absence ? F. va-t-il tenir sa promesse de ne pas parler de notre séparation tout de suite pour ne pas que mes enfants assistent à des scènes de pleureuses siciliennes ? Sont-ils en sécurité dans la voiture de leur père sachant qu'il est rentré à 4 heures et demie du matin ?

Je ne sais pas si j'ai eu raison de les laisser partir.

J'AI EU raison de les laisser partir.

Je sais que mes enfants ont besoin de leur papa, je sais qu'il leur a beaucoup manqué ces jours-ci, je sais qu'ils vont être gâtés, chouchoutés chez une mamie qu'ils adorent, je sais qu'ils vont être heureux pendant ces trois jours.

Bon, à moi de prendre soin de moi maintenant.

Que vais-je faire ???

Bizarrement, j'ai BEAUCOUP de choses à faire, mais je prends le temps d'écouter le calme. Je sais que cette sensation de vide va faire partie de ma nouvelle vie, je vais apprendre à l'apprivoiser, à l'apprécier, à en faire une force qui me mène vers l'avant, vers l'extérieur.


Je vais commencer par mettre la musique à fond et danser comme une débile.


mercredi 18 avril 2007


Jolie complicité que celle de ce papa et ses deux filles dans "Mon voisin Totoro" d'Hayao Miyazaki.

Ce qui marque c'est le sentiment d'harmonie qui se dégage de ce film... Harmonie de la famille mais aussi des hommes avec la nature environnante...

ça donne envie d'aller vivre en pleine nature.

ça donne envie de passer plus de temps avec ses enfants mais surtout de façon plus paisible, moins dans le "dépêche-toi", "on est en retard", "qu'est-ce que tu regardes", "concentre-toi", "sois attentif", "sois prudent".

Parallèlement je relis le "Concept du Continuum" de Jean Liedloff et j'aime bien ce passage, qui correspond à mes réflexions du moment :

"Nous disons parfois : "Qu'il est cruel de garder un si grand animal dans un appartement en ville", mais nous parlons des chiens, jamais des hommes qui sont encore bien plus grands et bien plus sensibles à leur environnement. Nous acceptons d'être assaillis par le bruit des machines, du trafic et des radios des autres, et nous nous attendons à être traités impoliment. Nous apprenons à nous attendre au fait que nous serons méprisés par nos enfants et irrités par nos parents. Nous acceptons de vivre avec des incertitudes qui nous tenaillent non seulement concernant nos capacités professionnelles et sociales, mais aussi très souvent au sujet de nos relations. Nous acceptons l'idée que la vie est dure et nous nous estimons chanceux du peu de bonheur que nous possédons déjà. Le bonheur ne constitue pas à nos yeux un droit acquis en naissant mais est considéré tout au plus comme un sentiment de paix et de satisfaction. La véritable joie est extrêmement rare chez nous.

Notre vie pourrait être tout autre. Par exemple, nous n'imaginerions pas que nos enfants doivent être plus heureux que nous, adultes, ni encore que les jeunes adultes doivent être plus heureux que les plus vieux. Ces pensées nous habitent parce que nous sommes en constante recherche d'un but censé restaurer le sens perdu de la plénitude de nos vies. Lorsque nous atteignons des objectifs sans avoir obtenu ce quelque chose sans nom, inconnu depuis notre plus jeune âge, nous ne croyons finalement plus que les espoirs suivants viendront nous soulager de nos attentes persistantes. Nous apprenons aussi à accepter la "réalité" ou à soulager du mieux que nous pouvons la peine d'une déception chronique. A un certain moment de nos vies, nous commençons à nous dire que nous avons raté, pour une raison ou pour une autre, la chance de connaître le bien être et que nous devons vivre avec les conséquences, dans un état de compromis permanent. Cet état de choses peut difficilement induire la joie."

Le bonheur et la paix dans le présent, sans attentes. La vraie joie. Une jolie quête à l'intérieur de soi.

mardi 17 avril 2007

Sexe, Mensonges et V...ie de couple...


Mon billet de ce matin m'a fait réfléchir toute la journée...

Je me suis mise du côté de ces hommes qui épousent des femmes qu'ils aiment... et qui découvrent au fur et à mesure de leur histoire que leur fiancée aimante est devenue une mère, une absente, voire une mégère.

Parce qu'une fois passée la bague au doigt, ces hommes vont trinquer. Ces hommes utilisés pour sortir de l'ennui, sortir d'une famille étouffante, d'une réalité angoissante ou juste pour réaliser ce qu'on attend d'elles, vont passer progressivement au statut de compagnon de route, de père-accessoire et parfois de père vraiment, mais aussi de vase décoratif, servant de temps en temps d'épaule consolatrice.

Ces compagnons qui pensent partager la vie d'une jeune fille enamourée réalisent sans se l'avouer qu'ils ont été utilisés...

"Je ne comprends pas, on fait plus l'amour, elle qui avant le mariage était si fougueuse..."

"Elle ne me regarde pas, ne m'écoute pas, je lui raconte mes journées mais je vois bien que ça ne l'intéresse pas..."

"Il n'y en a que pour le bébé depuis qu'il est né. A croire que je ne sers plus à rien... Elle ne me laisse même pas l'approcher. J'aimerais qu'on retrouve notre complicité..."

Faire croire à des sentiments, ça serait pas du mensonge ?

Hahem...

Le prix du rêve


La nuit a été difficile...

Je me demande ce que je vais devenir, je me demande si je vais savoir affronter ce qui m'attend.

F. me manque. Il a été mon compagnon de route pendant tant d'années. Il me connaît. Sa présence me rassurait en fait. Je n'arrive pas à imaginer le quotidien sans lui


Et si je vieillissais et mourrais seule ?

Une chose est sûre, je ne braderai plus ma liberté, mon intégrité, par peur de la solitude. J'espère que je saurai tenir cette résolution. Je veux transmettre à mes enfants qu'il est important de se respecter soi même, ses désirs, ses envies, son identité. Le prix peut être lourd à payer, en termes de responsabilités, de difficultés financières, de combat parfois.

Hier soir, on m'a raconté un mariage. Un sentiment au goût amer est né en moi. Le sentiment que nous sommes nombreuses à échanger notre corps contre l'assurance d'être accompagnée, échanger du sexe contre une certaine liberté, échanger l'image d'une vie bien rangée contre la possibilité de partir de chez ses parents, fuir une famille trop toxique, un pays devenu étouffant.

Le sexe contre une partie du rêve, c'est pas de la prostitution ça ?

(Image : Marjane Satrapi, Persepolis)

lundi 16 avril 2007

On pleure gratis...



Aujourd'hui, je pleure dans tous les sens, n'importe comment.

ça a commencé, parce que je ne trouvais pas mes lunettes.

J'ai vraiment eu l'impression que mon corps cherchait une excuse depuis trois jours pour pouvoir vider le trop-plein de larmes et qu'il avait enfin trouvé quelque chose.

Alors j'ai pleuré parce que je ne trouvais plus mes lunettes...

dimanche 15 avril 2007

Comme l'air...


Quelque chose manque ici...

Elle était pourtant tout le temps à mes côtés, depuis plusieurs mois, plusieurs années peut-être... Je la sentais toujours près de moi, je me couchais avec, je me réveillais avec.

Parfois, sournoise, elle ne faisait pas son apparition tout de suite, mais au fur et à mesure que la journée avançait, je savais qu'elle fairait son apparition, je l'attendais avec appréhension.

Elle s'immisçait entre moi et les garçons... mettait toujours son nez partout alors qu'on ne lui avait rien demandé... consciemment en tous cas...

La colère.

Où est passée la colère, ma colère, la colère ambiante, celle que l'on communiquait entre nous, que l'on partageait avec générosité en tant que bonne famille qui s'assume, celle que l'on envoyait contre les murs, contre une personne qui n'était jamais celle à qui elle était destinée ?

Elle est partie.

La vérité a dû la chasser...

samedi 14 avril 2007

A moi la vie...


Mon blog démarre ... : "On" se sépare.

Nous venons d'avoir cette fameuse "discussion sérieuse" que nous repoussons depuis des mois et nous avons décidé de nous séparer.

ça y est.

Sans cris, sans larmes, dans le plus grand respect, dans une sorte de bienveillance mutuelle, nous nous sommes autorisés à vivre chacun notre chemin, à re-vivre, à se re-trouver.

Que vais-je faire de toute cette liberté ? J'ai l'impression d'avoir pris une énorme bouffée d'oxygène, saoûlante, entêtante, comme si j'avais passé les 10 dernières années de ma vie en apnée...

En même temps, je sais bien que cette liberté est toute relative. Mon destin est uni à la vie à la mort à nos deux enfants, et aussi d'une certaine façon l'un à l'autre. J'espère et je crois que nous aurons un souci constant pour l'autre, dans la distance, dans le respect, mais dans la vérité et la liberté.

La liberté d'être soi même.

J'ai l'impression que s'offre devant moi un chemin de quête, de quête de mon identité. Vertigineuse, jubilatoire, angoissante, fascinante. Je vais enfin prendre le temps de réfléchr à ce que je veux être, à ce que je veux faire...

J'aimerais faire ce chemin avec vous, vous qui me lirez au gré de vos humeurs et des miennes partagées.

Je sais bien qu'une séparation est d'une banalité affligeante dans notre société... mais celle-ci c'est la mienne, MA séparation.

Ma séparation, MA re-construction est unique... et elle sera ce que je déciderai d'en faire.

Une grande aventure.

Le regard droit vers l'horizon, les ailes qui poussent dans le dos...