vendredi 18 mai 2007

Libre ?


Mon alliance me gratte depuis ce matin...

Je n'arrive pas à la garder à mon doigt, elle me piquotte, elle me gratouille, elle m'enquiquine, bref, je crois que mon annulaire me demande de passer à autre chose...

J'ai l'impression que tout se fait calmement sinon... Malgré ce que faisait penser le comportement de l'HQPMV il y a quelques jours, finalement.

Je reviendrai parler une autre fois de comment le coeur pose ses valises sans qu'on s'en rende compte à force d'avoir été trop blessé parce que là j'ai enfin arrêté de pleurer et j'ai pas envie de recommencer tout de suite.

Lundi, une nouvelle vie commence, pour nous tous.

...

La fameuse liste


Alors...

Depuis le temps que je dis que je vais dire ce qu'il me manque...

Je sais enfin (à peu près) ce que F. embarque donc...

J'ai besoin (je rachète ein s'il faut).

- D'un lit :o) hahaha trop drôle, ben ouais, l'HQPMV embarque le lit. j'ai récupéré un sommier mais il me faudrait un matelas...

- D'un ordi. Même tout vieux, tout pourri.

- D'une télé, même toute pourrite.

- D'un poste ou une chaîne hi-fi : quelqu'un à ça à revendre ? ou un bon plan ? Parce que ça ça va vraiment me manquer si je le remplace pas rapidos...

- D'un fer à repasser.

- D'un grille-pain. mais c'est vraiment du luxe...

Je crois que c'est tout ce qui "urge".


Pour le reste, ben il prend plein d'autres trucs mais je me dis que ça va faire de la place !

Maintenant qu'on a un baby-foot...

samedi 12 mai 2007

Il lui était arrivé quelque chose, et il avait tout oublié, même son nom. Il soupira et ajouta : "Je crois que je vais être triste".

Il décida de faire un concert de couchers de soleil. Il commença par un coucher de soleil tout simple...

...puis il en choisit un avec des nuages, et des visages dans les nuages...

... un autre qui était comme un soir d'hiver, avant que toutes les fenêtres s'allument...

... un qui ressemblait à une gare, dont tous les trains se so
nt perdus...

et beaucoup d'autres, doux comme des paupières qui se referment.

"C'était magnifique" dit Isaac, du haut de son arbre. "Vraiment je n'ai jamais rien vu d'aussi beau".

Claude Ponti, "Le Nakakoué".




ça me rappelle un film qu'on a tous regardé vingt fois quand on était jeunes.... "Un monde sans pitié", dans lequel Hipolyte Girardot éteint la tour eiffel en claquant des doigts.



ça me rappelle que je suis d'humeur tristoune... et nostalgique.

vendredi 11 mai 2007

jeudi 10 mai 2007

Candide...



Je suis en colère...

Comment ai-je pu être aussi naïve ? Comment ai-je pu être aussi bête.

Je suis furieuse, j'ai mal, je suis triste à crever.

L'HQPMV est à nouveau dans les insultes, dans les grossièretés, dans le non-effort. Comment gâcher un moment que nous passons ensemble ? mais... en gueulant sur moi bien entendu ! Comment donner envie de ne plus jamais lui adresser la parole ? mais en y mettant toute l'agressivité possible !

Allons-y ! Lâchons-nous !

Quel est l'enjeu finalement ?

La tranquilité de nos enfants ? Pfff, foutaises.

La sérénité dans un moment aussi compliqué qu'un divorce ? Balivernes !

Le respect mutuel ? La capacité à régler les choses tranquillement entre adultes pour ne jamais être tentés d'y mêler les enfants ? Mais... pour quoi faire ?

Et en plus, il vit chez moi.

Je n'en peux plus. Cette fois, je veux qu'il parte, qu'il disparaisse de ma vie.

Nous en sommes enfin là où j'aurais voulu ne jamais arriver. Enfin presque, je n'ai pas encore perdu le contrôle de moi-même et je ne l'ai pas encore envoyé chier. Je me suis contentée d'un "C'est important pour tout le monde que ça se passe bien, tu comprends ?" et à la deuxième salve, je me suis contentée d'un silence interdit. Pour ne pas dire des mots que je vais regretter, pour mes enfants, mes tout-petits, victimes d'un père qui ne veut pas se contrôler, qui a décidé qu'il ne voulait pas se maîtriser, qu'ils ne sont pas assez importants pour faire cet effort sur soi-même.

Je rêve d'un divorce paisible, de relations futures sereines...

Mais dans le divorce, comme dans le mariage, nous sommes deux.

mardi 8 mai 2007

Un gâteau court et dodu...


Il y avait déjà bien des années que, de Combray, tout ce qui n'était pas le théâtre et le drame de mon coucher, n'existait plus pour moi, quand un jour d'hiver, comme je rentrais à la maison, ma mère, voyant que j'avais froid, me proposa de me faire prendre, contre mon habitude, un peu de thé. Je refusai d'abord et, je ne sais pourquoi, me ravisai. Elle envoya
chercher un de ces gâteaux courts et dodus appelés Petites Madeleines qui semblent avoir été moulés dans la valve rainurée d'une coquille de Saint-Jacques. Et bientôt, machinalement, accablé par la morne journée et la perspective d'un triste lendemain, je portai à mes lèvres une cuillerée du thé où j'avais laissé s'amollir un morceau de madeleine. Mais à l'instant même où la gorgée mêlée des miettes du gâteau toucha mon palais, je tressaillis, attentif à ce qui se passait d'extraordinaire en moi. Un plaisir délicieux m'avait envahi, isolé, sans la notion de sa cause. Il m'avait aussitôt rendu les vicissitudes de la vie indifférentes, ses désastres inoffensifs, sa brièveté illusoire, de la même façon qu'opère l'amour, en me remplissant d'une essence précieuse : ou plutôt cette essence n'était pas en moi, elle était moi. J'avais cessé de me sentir médiocre, contingent, mortel. D'où avait pu me venir cette puissante joie ? Je sentais qu'elle était liée au goût du thé et du gâteau, mais qu'elle le dépassait infiniment, ne devait pas être de même nature. D'où venait-elle ? Que signifiait-elle ? Où l'appréhender ? Je bois une seconde gorgée où je ne trouve rien de plus que dans la première, une troisième qui m'apporte un peu moins que la seconde. Il est temps que je m'arrête, la vertu du breuvage semble diminuer. Il est clair que la vérité que je cherche n'est pas en lui, mais en moi. Il l'y a éveillée, mais ne la connaît pas, et ne peut que répéter indéfiniment, avec de moins en moins de force, ce même témoignage que je ne sais pas interpréter et que je veux au moins pouvoir lui redemander et retrouver intact, à ma disposition, tout à l'heure, pour un éclaircissement décisif. Je pose la tasse et me tourne vers mon esprit. C'est à lui de trouver la vérité. Mais comment? Grave incertitude, toutes les fois que l'esprit se sent dépassé par lui-même ; quand lui, le chercheur, est tout ensemble le pays obscur où il doit chercher et où tout son bagage ne lui sera de rien. Chercher? pas seulement : créer. Il est en face de quelque chose qui n'est pas encore et que seul il peut réaliser, puis faire entrer dans sa lumière. Et je recommence à me demander quel pouvait être cet état inconnu, qui n'apportait aucune preuve logique, mais l'évidence de sa félicité, de sa réalité devant laquelle les autres s'évanouissaient. Je veux essayer de le faire réapparaître. Je rétrograde par la pensée au moment où je pris la première cuillerée de thé. Je retrouve le même état, sans une clarté nouvelle. Je demande à mon esprit un effort de plus, de ramener encore une fois la sensation qui s'enfuit. Et, pour que rien ne brise l'élan dont il va tâcher de la ressaisir, j'écarte tout obstacle, toute idée étrangère, j'abrite mes oreilles et mon attention contre les bruits de la chambre voisine. Mais sentant mon esprit qui se fatigue sans réussir, je le force au contraire à prendre cette distraction que je lui refusais, à penser à autre chose, à se refaire avant une tentative suprême. Puis une deuxième fois, je fais le vide devant lui, je remets en face de lui la saveur encore récente de cette première gorgée et je sens tressaillir en moi quelque chose qui se déplace, voudrait s'élever, quelque chose qu'on aurait désancré, à une grande profondeur; je ne sais ce que c'est, mais cela monte lentement ; j'éprouve la résistance et j'entends la rumeur des distances traversées. Certes, ce qui palpite ainsi au fond de moi, ce doit être l'image, le souvenir visuel, qui, lié à cette saveur, tente de la suivre jusqu'à moi. Mais il se débat trop loin, trop confusément; à peine si je perçois le reflet neutre où se confond l'insaisissable tourbillon des couleurs remuées ; mais je ne peux distinguer la forme, lui demander, comme au seul interprète possible, de me traduire le témoignage de sa contemporaine, de son inséparable compagne, la saveur, lui demander de m'apprendre de quelle circonstance particulière, de quelle époque du passé il s'agit. Arrivera-t-il jusqu'à la surface de ma claire conscience ce souvenir, l'instant ancien que l'attraction d'un instant identique est venue de si loin solliciter, émouvoir, soulever tout au fond de moi ? Je ne sais. Maintenant je ne sens plus rien, il est arrêté, redescendu peut-être ; qui sait s'il remontera jamais de sa nuit? Dix fois il me faut recommencer, me pencher vers lui. Et chaque fois la lâcheté qui nous détourne de toute tâche difficile, de toute oeuvre importante, m'a conseillé de laisser cela, de boire mon thé en pensant simplement à mes ennuis d'aujourd'hui, à mes désirs de demain qui se laissent remâcher sans peine. Et tout d'un coup le souvenir m'est apparu. Ce goût c'était celui du petit morceau de madeleine que le dimanche matin à Combray (parce que ce jour-là je ne sortais pas avant l'heure de la messe), quand j'allais lui dire bonjour dans sa chambre, ma tante Léonie m'offrait après l'avoir trempé dans son infusion de thé ou de tilleul. La vue de la petite madeleine ne m'avait rien rappelé avant que je n'y eusse goûté; peut-être parce que, en ayant souvent aperçu depuis, sans en manger, sur les tablettes des pâtissiers, leur image avait quitté ces jours de Combray pour se lier à d'autres plus récents ; peut-être parce que de ces souvenirs abandonnés si longtemps hors de la mémoire, rien ne survivait, tout s'était désagrégé, les formes - et celle aussi du petit coquillage de pâtisserie, si grassement sensuel, sous son plissage sévère et dévot - s'étaient abolies, ou, ensommeillées, avaient perdu la force d'expansion qui leur eût permis de rejoindre la conscience. Mais, quand d'un passé ancien rien ne subsiste, après la mort des êtres, après la destruction des choses seules, plus frêles mais plus vivaces, plus immatérielles, plus persistantes, plus fidèles, l'odeur et la saveur restent encore longtemps, comme des âmes, à se rappeler, à attendre, à espérer, sur la ruine de tout le reste, à porter sans fléchir, sur leur gouttelette presque impalpable, l'édifice immense du souvenir. Et dès que j'eus reconnu le goût du morceau de madeleine trempé dans le tilleul que me donnait ma tante (quoique je ne susse pas encore et dusse remettre à bien plus tard de découvrir pourquoi ce souvenir me rendait si heureux), aussitôt la vieille maison grise sur la rue, où était sa chambre, vint comme un décor de théâtre s'appliquer au petit pavillon, donnant sur le jardin, qu'on avait construit pour mes parents sur ses derrières (ce pan tronqué que seul j'avais revu jusque là) ; et avec la maison, la ville, depuis le matin jusqu'au soir et par tous les temps, la Place où on m'envoyait avant déjeuner, les rues où j'allais faire des courses, les chemins qu'on prenait si le temps était beau. Et comme dans ce jeu où les Japonais s'amusent à tremper dans un bol de porcelaine rempli d'eau, de petits morceaux de papier jusque-là indistincts qui, à peine y sont-ils plongés s'étirent, se contournent, se colorent, se différencient, deviennent des fleurs, des maisons, des personnages consistants et reconnaissables, de même maintenant toutes les fleurs de notre jardin et celles du parc de M. Swann, et les nymphéas de la Vivonne, et les bonnes gens du village et leurs petits logis et l'église et tout Combray et ses environs, tout cela qui prend forme et solidité, est sorti, ville et jardins, de ma tasse de thé.

Marcel Proust, Du côté de chez Swann.



Mmmmmhhhh le goût des crevettes ravive le souvenir de mes étés d'enfant sur la plage de Cadiz, le goût du sel, le goût du sable, de l'horizon, et de mon "abuela", pas loin, ma grand-mère que j'ai aimé si fort, que j'aime.



Le souvenir est quelque chose de très important pour moi. Une des plus belles choses de la vie. Se souvenir à plusieurs : "tu te souviens quand... ?" et revivre un peu du bonheur passé. Se souvenir de son enfance, et analyser la façon dont la vie nous a été donnée à aborder, se souvenir de ses amours, de ses désirs, de ses rêves, des gens qui ont compté pour nous, de ce qu'ils ont pu nous apporter.

Quand je fais mes séances de souvenirs, j'aime rassembler ce que chaque rencontre m' appris, ce que les personnes que j'ai croisées m'ont laissé, m'ont confié.

D'ailleurs c'est une amie liseuse du blog qui m'a décompléxé de ce hobby nostalgique...

Quant à ma grand-mère, dont il me reste de si beaux souvenirs, j'aime me souvenir qui elle était. Elle parlait elle-même d'ailleurs de ce qu'il me resterait d'elle après sa mort, et me disait, quand je lui exprimais ma gratitude pour ce qu'elle faisait : "je veux que tu aies de beaux souvenirs de moi après ma mort". Ben oui, les Espagnols parlent de la mort tout le temps, ça peut sembler un peu bizarre, mais c'est très sain finalement.

La mort décuple le goût du souvenir.

Et vous, vous avez une "madeleine de Proust" ?

(le texte est très beau, vous avez eu le courage de le lire en entier ?)
(le texte de Proust bien sûr...)


J'ai une affection particulière pour ce personnage du film Amélie Poulain.

Raphaël Poulain n’aime pas : pisser à côté de quelqu’un, il n’aime pas surprendre sur ses sandales un regard de dédain, sortir de l’eau et sentir coller son maillot de bain .

Raphaël Poulain aime : arracher de grands morceaux de papier peint, aligner toutes ses chaussures et les cirer avec soin, vider sa boîte à outils, bien la nettoyer et tout ranger, enfin.


Cet homme enfermé dans ses peurs, dans son mutisme, vit une relation intime avec son nain de jardin...

Peut-être est-ce mon côté morose et grognon en cette matinée grise qui parle ?


Le coeur n'est pas à la fête.

lundi 7 mai 2007

Eternelle midinette...




Rose "La liste"

Aller à un concert Repeindre ma chambre en vert Boire de la vodka Aller chez Ikea Mettre un décolleté Louer un meublé Et puis tout massacrer Pleurer pour un rien Acheter un chien Faire semblant d'avoir mal Et mettre les voiles Fumer beaucoup trop Prendre le métro Et te prendre en photo Jeter tout par les fenêtres T'aimer de tout mon être Je ne suis bonne qu'à ça Est ce que ça te dé-çoit ? J'ai rien trouvé de mieux à faire et ça peut paraître bien ordinaire et c'est la liste des choses que je veux faire avec toi Te faire mourir de rire Aspirer tes soupirs M'enfermer tout le jour Ecrire des mots d'amour Boire mon café noir Me lever en retard Pleurer sur un trottoir Me serrer sur ton coeur Pardonner tes erreurs Jouer de la guitare Danser sur un comptoir Remplir un caddie Avoir une petite fille Et passer mon permis Jeter tout par les fenêtres T'aimer de tout mon être Je ne suis bonne qu'à ça Est ce que ça te dé-çoit ? J'ai rien trouver de mieux à faire Et ça peut paraitre bien ordinaire Et c'est la liste des choses que je veux faire avec toi Je sais je suis trop naïve De dresser la liste non exhaustive De toutes ces choses que je voudrais faire avec toi T'embrasser partout S'aimer quand on est saouls Regarder les infos Et fumer toujours trop Eveiller tes soupçons Te demander pardon Et te traiter de con Avoir un peu de spleen Ecouter Janis Joplin Te regarder dormir Me regarder guérir Faire du vélo à deux Se dire qu'on est heureux Emmerder les envieux.


Cette scène du film "Amélie Poulain" associée à la chanson de Rose me font penser à des sensations proches...

Si je ferme les yeux, je revis cette boule au ventre, les après-midi à regarder le plafond de ma chambre en repensant à un baiser échangé, en savourer le goût pendant des heures, les rencontres nocturnes dans un jardin secret, les étoiles qui brillent dans les yeux et dans le ciel, le moment où la respiration s'arrête, où l'on a l'impression d'exploser d'amour.

Les fous rires, le trop-plein d'air, le trop-plein de joie, les poumons qui éclatent, le coeur qui bat.

Comment mon coeur peut-il garder si intact ces souvenirs là ?

J'avais des ailes, je voulais traverser la terre.

J'ai aimé aimer.


jeudi 3 mai 2007

La Colère Saine...



Vous avez tous regardé le débat hier soir...

Ce matin, alors que j'animais une formation, l'une des participantes décrivait son impuissance vis à vis d'un employeur qui a des agissements proches du harcèlement moral.

- "Et quand il fait ça ça m'éneeeeeeeeerve, ça me met en colère"

Moi, mécaniquement :

- "ça vous énerve ou ça vous met en colère, c'est très différent..."

Ce n'est qu'en prononçant le dernier mot que j'ai compris que tout le monde allait penser à la même chose... Ségolène ruant dans les brancards de Nicolas, dénonçant le "summum de l'immoralité politique".

J'ai voulu rempiler sur la perte de contrôle de soi, la perte de contrôle de l'autre, mais impossible... c'était encore pire.

Le fou rire général fut intense !

Cette matinée m'a fait énormément de bien. Etre en situation de formateur, c'est une façon terrible d'évaluer ses propres compétences, d'évaluer le fruit des efforts déployés à se former soi même, à faire des recherches, à apprendre des autres, à s'enrichir d'autres compétences.

Le bilan était plutôt bon. Même en instance de divorce, il semble que je puisse apporter quelque chose aux autres, je ne suis donc pas tout à fait (encore) à mettre à la poubelle.

Réconfortant !

Sur les situations difficiles au travail, je vous recommande (si ça vous intéresse) un bouquin qui m'aide énormément dans mes formations mais aussi au sein de l'équipe avec laquelle je travaille : 100 petites expériences de psychologie en entreprise, Pour mieux se comprendre au bureau, par Lionel Dagot, aux éditions Dunod.

Précieux outil.

mardi 1 mai 2007

Parentage




Pourquoi les mères semblent-elles être souvent un peu plus parent que les pères ?

Pourquoi celui que nous appellerons l'HQPMV* semble-t-il avoir très envie de tous nous oublier, enfants compris ?

Je crois que lui aussi a envie de se sentir vivre...

Je crois que lui aussi a besoin de rattraper tout ce temps perdu à y croire sans vivre pour soi même...

Je crois qu'il a besoin de vivre sans attaches...

Ce qui est étrange, c'est que je ressens exactement la même chose, mais que les enfants sont indissociables de cette envie. Ce n'est pas une option. Je ne pourrais plus vivre "comme si". Même si j'en avais très envie.

Ils font partie de ma vie, dans mon coeur, dans mon corps.

Je voudrais qu'il sache comme je le sais, à quel point ces deux garçons ont besoin de leur père, maintenant, comme toujours, et peut-être plus que jamais.



*L'Homme Qui Partageait Ma Vie, faut suivre ! :o)


Vous avez vu ce film incroyable de Tim Burton (Big Fish) dans lequel un père et son fils se cherchent et se trouvent aux confins de l'imaginaire ?

Chanson Triste



On a tous une chanson qui nous fait pleurer quand on l'écoute...

Parce qu'elle nous rappelle des souvenirs, parce qu'elle parle à notre coeur, parce qu'elle nous rappelle une époque où on s'autorisait tous les rêves...

La mienne c'est "Pas assez de toi" de la Mano Negra, oui je sais c'est bizarre pour pleurer.




Et aussi, juste après, "Everybody Hurts" de REM :



Et vous, c'est quoi ?


(Image : Casablanca, de Michael Curtiz, 1942, A kiss is just a kiss, palam palalalam...)