vendredi 21 septembre 2007

Vent


Quand je vois mon petit gars,
tous les matins,
fermer les yeux pour profiter du vent dans la figure...
alors que nous descendons à vélo la grande avenue,
à toute allure,
je me dis que ces enfants m'apprennent à aimer la vie,
les petites choses,
les sensations comme des cadeaux.

samedi 15 septembre 2007

Traîtres...



Il y a des hommes... qui sont en permanence absents de toute relation avec une femme, même la leur.
L'exemple le plus frappant de ce type d'hommes est Paul Newman.
Vous avez remarqué ?



Là où la femme semble essayer de happer son regard, son attention, de toucher son âme un tout petit peu quoi... il se dérobe. D'une façon à peine perceptible, il se préserve de l'entrée en relation, il reste un tout petit pas à côté du couple, il protège un espace où il est seul, et apte à s'enfuir dès que la situation se compliquerait.


Ce genre d'homme m'agace au plus haut point, je les flaire à des kilomètres... tous mes voyants "attention souffrance à l'horizon" s'allument immédiatement.
Je hais cette façon de provoquer des sentiments en tirant sur la corde "adopte-moi". J'ai l'impression que ces hommes naviguent entre la recherche d'une maman déguisée en maîtresse et le souhait qu'une femme fatale leur fasse mal, pour pouvoir mieux nous détester.


Alors, évidemment, quand j'avais 18 ans ça me faisait littéralement fondre, puis souffrir.
Aujourd'hui ça m'amuse terriblement.
J'avoue éprouver un mépris amusé, mon visage se recouvre d'un sourire en coin cynique, quand j'en croise un quelque part et que je le regarde faire son numéro de "cocker à apprivoiser" en attendant de pouvoir vous croquer le coeur et partir avec, l'air de rien, en vous laissant toute sanguinolante... C'est le moment où il part en chantant "i'm a poor lonesome..."



En plus, Paul Newman a le don de vous regarder comme s'il avait bien compris que vous avez un bout de salade coincé entre les dents et que seuls vous deux êtes au courant de ce terrible secret.




Vous voyez ce que je veux dire ?




Je suis sûre que vous voyez très bien ce dont je veux parler.

En fait, il sait juste que vous avez compris qu'il était très beau, et que vous vous apprêtez à tomber dans ses filets...

No, thanks...

Petite vengeance personnelle :



(Paul Newman pour la postérité)

vendredi 14 septembre 2007

Trenet


Philosophes écoutez cette phrase est pour vous
Le bonheur est un astre volage
Qui s'enfuit à l'appel de bien des rendez-vous
Il s'efface il se meurt devant nous
Quand on croit qu'il est loin il est là tout près de vous
Il voyage il voyage il voyage
Puis il part il revient il s'en va n'importe où
Cherchez-le il est un peu partout...


Charles Trenet, Le Soleil et la Lune, 1939

Grandiose

J'adore écouter ce morceau et danser comme une folle... en secouant mes cheveux dans tous les sens.



un autre pour la route ( qui me fait vraiment aimer la vie ) :

lundi 10 septembre 2007

Reprise



(Hi Ho en brésilien histoire de se remonter le moral).


J'ai repris le boulot aujourd'hui après des énooooooormes vacances bien méritées...

Ben j'avoue que ça m'a fait bizarre.

Je me pose des questions dans ce domaine là aussi : vais-je pouvoir tenter ma chance et réaliser mes rêves ?

Y en a des choses à rêver, à reprendre...

Pas à pas !

Je rajoute un bonus (...de circonstance :o)En Italien, c'est un délice...

jeudi 6 septembre 2007

Mon frère...


Toute ma famille s'invite dans ce blog ! :o)

J'ai adoré ce que m'écrit mon frère (morceaux choisis) :

Par où commencer… sûrement en te disant que la lecture de ton blog m’a pas mal bousculé. J’ai commencé à lire les premières notes puis j’ai fini par tout lire. J’ai d’abord été complètement pris dans tes notes, la manière dont tu poses les choses, cette écriture si spontanée, si belle et si juste. Puis au fil de ma lecture, en lisant les textes que tu introduis, les références à des films, des bouquins, en écoutant les sons… bref en rentrant dans ton univers… j’ai eu l’impression de te redécouvrir. C’est comme si je remontais un chemin qui me conduisais dans le passé, à une certaine époque... l’époque où je disais à tout ceux qui voulaient l’entendre que ma sœur était à la Sorbonne, qu’elle étudiait l’Histoire de l’Art, cette époque où tu m’as fais écouter Ugly kid joe et où j’ai finis par faire coudre des trucs Def Lepard sur ma veste en jean, cette époque où je me suis mis a lire (et à aimer ça) après avoir vu tes carnets remplis des noms de bouquin que tu avais déjà lu, cette époque où tu me gérais quand je rentrais un peu fait après mes premières soirées d’ados… bref cette époque où tu m’as beaucoup influencé et accompagné.

Ta manière d’exprimer les choses me ramenait sans cesse cette image de toi que j’ai gardé dans un coin de ma tête mais qui m’a aussi fait penser à quel point je ne te connaissais plus.

Les chemins de la vie ont fait que tous ces éléments qui influençaient ce que tu étais à mes yeux se sont dilués dans une relation plus distante, pleine d’affection mais où d’autres éléments avaient changé notre mode relationnel. Il était difficile pour moi d’appréhender entièrement ce que tu étais non seulement du fait de la distance, du peu de fois que l’on se voyait mais également parce que je ne percevais plus chez toi ces traits de caractère, ces goûts qui te définissaient.


Pour ce qui est de nous, je pense que désormais les choses se feront ou ne se feront pas, assez naturellement. Peut être qu’il faut que l’on réussisse ce que tu as réussi avec A. et que tu décris si joliment. Ne pas se voir parce que l’on est frère et sœur mais parce que l’on s’apprécie.

Merci à travers de ce blog de m’avoir ouvert cette petite porte, entretiens la bien, je suis convaincu qu’elle ouvre sur un monde fait de possibles.


J'ai l'impression que cette lettre éveille en moi une chose : j'ai vécu dans une bulle pendant dix ans... Une bulle relationnelle où je ne pouvais pas m'exprimer comme je le voulais vraiment... où la routine de la relation amoureuse endort la soif de culture, d'échanges, de maturité émotionnelle que l'on a avant la rencontre.

Il est étrange de constater que le couple qui aurait dû me faire grandir, m'amener plus loin, m'a en fait "mise en suspens". Je suis de plus en plus convaincue que mon manque de confiance en moi, mon manque d'assurance, m'ont fait faire un mauvais choix. J'ai épousé le premier qui a bien voulu me passer la bague au doigt... tout simplement parce que j'avais si peur que personne ne veuille jamais de moi.

J'ai dû apprendre à me connaître et m'estimer sur un chemin difficile... avec la rupture et la déchirure comme porte de sortie. Mais je crois que le résultat sera bon. La vie a plus de goût aujourd'hui, c'est certain...

Quel bonheur du coup de lire qu'après ces années si douloureuses les gens qui m'aiment me retrouvent telle que j'étais !

Je suis vivante.

Je suis libre.

Et j'ai bien l'intention d'en faire quelquechose de beau.

dimanche 2 septembre 2007

Un truc qui me vexe...

c'est le nombre de gens qui prennent la défense de l'HQPMV sans connaître notre histoire...

et qui me disent que je pourrais faire un effort "pour les enfants"...

et que je ne peux pas tout détruire sur un coup de tête...









Il se trouve que je n'ai pas envie d'expliquer pourquoi je quitte cet homme...

je n'ai pas envie que l'image que d'autres ont de lui soit altérée par des choses que nous avons vécues et qui ne regardent que nous...

quant aux enfants... que répondre ?

ça me déchire le coeur quand je pense que mes enfants ne vont pas bénéficier d'un père et d'une mère vivant ensemble, présents en permanence.

mais la paix... dans la vie, c'est important de vivre en paix...

non ?


parfois j'ai l'impression de réveiller des questions qui ne veulent pas être posées...

parfois j'ai l'impression qu'on me parle pour se convaincre soi même.