mercredi 24 octobre 2007

Montagnes russes


Aujourd'hui ça va mieux...

Je me suis sentie aimée, entourée, ma maison remplie de rires d'enfants, de bébés qui gazouillent en bavant...

Je me suis sentie vivre et l'ambiance était chaleureuse...

Comme d'habitude l'amitié est mon meilleur feu de cheminée.

Merci.

lundi 22 octobre 2007

Qui ?


Qui pourrait bien me choisir ?

Je serai un dernier choix...
Je serai un pis-aller...
Je serai seule.

Les idées noires moulinent en ce moment...

Peut-être parce qu'on amorce la dernière ligne droite ? Je me dis que c'est ma dernière chance d'accepter mon sort et d'arrêter de rêver à mieux... comme une petite fille... que je ne suis plus.

Qui pourrait me choisir ?

Qui serait aussi aveugle ?

J'ai tellement honte de mon corps, de mon image, de ce que je suis.
Je suis toujours surprise de mon image dans le miroir... Je ne me vois pas comme je suis.
J'ai toujours 18 ans...

Où est la porte de sortie du cauchemar ?
Comment passe-t-on de l'autre côté du miroir ?

Possibles


Aujourd'hui j'étais au 50ème étage de la Tour Montparnasse...

Dans ces moments là j'aime Paris.

Cette ville est un infini de tous les possibles.

samedi 20 octobre 2007

Mon idole


je me suis souvent demandée si cet homme existait vraiment...

j'aimerais avoir cette force de caractère, cette droiture et cette capacité à combattre, sans peur du regard des autres, des menaces ou... de moi-même...

http://www.liberation.fr/transversales/portraits/208126.FR.php

Baltasar Garzón en 7 dates : 26 octobre 1955 Naissance à Torres (Andalousie). 1980 Devient magistrat. 1988 Nommé à l'Audience nationale à Madrid. 1998 Fait arrêter Pinochet à Londres. 1993-1994 Secrétaire d'Etat dans le gouvernement Felipe González. 2003 Inculpe Ben Laden. 2005-2006 Donne des cours et travaille à une plateforme antiterroriste à New York.

Baltasar Garzón, 50 ans. Après avoir poursuivi Pinochet, le magistrat espagnol s'est fixé pour mission la lutte antiterroriste. Et peaufine son personnage de justicier des temps modernes.

Personne ne l'arrête - Par Arnaud VAULERIN

On lui avait promis une pluie d'oeufs et d'insultes. Il est reparti avec une médaille du Sénat, le titre de docteur honoris causa de l'université de Santiago et le souvenir de rencontres «bouleversantes» avec des proches de victimes et de disparus. Sans prêter attention aux vociférations d'un quarteron de pinochetistes et aux menaces avortées d'une sénatrice de droite. Dans la carrière de Baltasar Garzón, le Chili demeure la référence constante, l'évocation permanente. Le juge espagnol y est allé pour la première fois, il y a un mois. «C'était très intense.» Pour ne pas dire passionnel, comme c'est le cas depuis 1998, l'année du grand chambardement. Le 16 octobre, le juge signe un mandat d'arrêt international à l'encontre d'Augusto Pinochet, poursuivi pour génocide, torture et terrorisme. Le dictateur Chilien vient de subir une intervention chirurgicale à Londres. Le soir même, il est arrêté sur ordre d'un «communiste de merde», éructe Pinochet. «Ma vie a alors changé. J'ai récolté plus de problèmes que de bénéfices, confie Garzón aujourd'hui. Le cordon de sécurité limité à l'Espagne s'est alors élargi d'une manière vertigineuse.» William Bourdon, avocat spécialiste des droits de l'homme analyse le «séisme incroyable : ce jour-là, le juge ébranle la conviction de ces chefs d'Etats qui s'estiment immunisés contre toute poursuite».


503 jours plus tard et autant d'arrangements au nom de la sacro-sainte raison d'Etat, le caudillo retournera chez lui. Libre mais incriminé. Garzón a depuis ravalé sa «rage» et ses «larmes», convaincu d'avoir «gagné juridiquement». Mais la «frustration pour les victimes» perdure : «Il faut maintenant et vite qu'une sentence soit prononcée. La justice doit dire s'il est oui ou non coupable des faits établis.» Tant pis si l'inculpation hasardeuse de génocide prête le flanc aux critiques.
Le juge ne lâchera pas prise. Ne se taira pas. Ne rangera pas le dossier Pinochet dans l'armoire des renoncements. Cette attitude, «ce n'est pas Garzón», dit-il d'un coup de menton. Le magistrat de 50 ans, à la carrière météorique, appartient à cette caste de juges apparus entre la chute du mur de Berlin et l'effondrement des tours jumelles. Dans cet espace de temps où la justice internationale dictait ses lois et s'affirmait face à des Etats encore prisonniers des oripeaux de la guerre froide. Contre les pots-de-vin, les crimes contre l'humanité, les trafics de drogue, Louise Arbour, Carla Del Ponte, Renaud Van Ruymbeke, Eva Joly, Antonio Di Pietro, émergent au début des années 90. Ils ont la parole rare mais la formule choc, goûtent aux actions coups de poing et aux appels citoyens ­ notamment celui de Genève contre la corruption lancé il y a juste dix ans ­, bousculent élus et protocoles, frontières et tribunaux. Ils bénéficient du soutien d'une opinion publique d'autant plus fervente que des martyrs sont tombés au champ d'honneur : les Italiens Falcone et Borsellino, fauchés par la mafia en 1992. Politiques et médiatiques, on les voit aux journaux télévisés et à la une des magazines dès lors que cela sert la cause.
La mèche poivre et sel impeccablement lissée en arrière et les fines lunettes fixent l'image d'un Baltasar Garzón sérieux et solitaire. Le costume sombre liseré de gris camoufle l'embonpoint et complète le portrait d'un Eliot Ness andalou. Sans gommer l'ego du mégalo : «Super Garzón», comme il est surnommé, n'hésite pas à se camper en Don Quichotte luttant pour «les sociétés menacées». «Il n'est pas insensible à sa propre trajectoire, c'est évident, constate Jean-Louis Bruguière, le juge antiterroriste français. Ça vient aussi du fait qu'il porte haut une certaine conception de la justice et de sa fonction.»
Il y a du moine-soldat chez Garzón. Ce magistrat, passé par le séminaire entre 11 et 17 ans, est un austère qui bosse. Vite et plutôt bien. Sorti de la faculté de droit avec les félicitations du jury, il a démarré sa carrière de magistrat en 1980. Huit ans après, le fils d'agriculteurs jadis «enfant agité» est nommé juge à l'Audience nationale, la plus haute juridiction pénale espagnole. Il a 33 ans et se promet d'y «rester jusqu'à la fin des procès contre ETA». Dix-huit ans plus tard, menacé de mort mais entouré de gardes du corps, le juge est toujours rivé à ses dossiers. Et sur tous les coups. Le démantèlement d'ETA et son étranglement progressif ; l'incarcération d'un ministre de l'Intérieur socialiste et de son bras droit responsables d'avoir diligenté dans les années 80 les basses oeuvres des Groupes antiterroristes de libération contre les séparatistes basques ; la traque aux tortionnaires latino-américains ; le harcèlement des mafias de la drogue pas toujours couronné de succès.
On a créé le mot de «Garzonada» pour évoquer les ratés et les précipitations du juge. La presse a raillé son orgueil, «certainement aussi grand que son culot», selon un juriste. «Il a suscité beaucoup, beaucoup de jalousie, souligne un avocat. Sa visibilité planétaire, son succès, l'ont conforté dans l'idée qu'il pouvait s'arroger des affaires.»
Il n'empêche. Depuis 2001, Garzón «le tenace» s'est déplacé sur le terrain du terrorisme international, arrêtant des supposés islamistes en Espagne, inculpant Ben Laden avant tout le monde, en septembre 2003. «Il a été très réactif sur le dossier Al-Qaeda. Pourtant, jusqu'alors, le terrorisme islamiste ce n'était pas sa tasse de thé», expertise Jean-Louis Bruguière. William Bourdon dépeint Garzón comme un «croisé qui voit plus vite et plus loin que les autres».
«C'est un grand obsessionnel, un drogué du travail entouré d'un staff énorme», juge un avocat. Couché à 2 h 45 du matin, réveillé trois heures plus tard, Garzón aligne des journées de douze heures. Les parties de foot où il gardait les buts ­ lui l'éternel attaquant ­ sont devenues rarissimes. «Travailler me relaxe dès lors que je mélange les activités», précise-t-il, malgré tout «frustré» d'accorder si peu de temps à sa famille : «Je me demande parfois pourquoi ma femme reste avec moi.» Peut-être se souvient-elle encore d'une sérénade chantée par un certain Baltasar qui sera expulsé du séminaire pour cette audace amoureuse. Leurs trois enfants ont pour habitude le matin de lire des lettres que leur père a écrit la nuit (1) au sujet de la famille, de lectures (des livres d'histoire plus que des romans), des films (il aime Almodóvar et vient d'acheter Zorba le Grec en DVD), des affaires du monde et de son travail.
Avec fougue et candeur, il y assène des préceptes moralisateurs, des souvenirs et des points de vue. «Le juge est un citoyen, j'ai le droit moi aussi à la liberté d'expression.» Du reste, il ne s'en est jamais privé. En 2003, il avait harponné le Premier ministre Aznar sur la guerre en Irak et harangué les foules madrilènes lors d'un défilé antiguerre. Impensable en France. Aujourd'hui, il fustige le «fondamentalisme dangereux» de Bush, s'emporte contre le «vide politique, intellectuel et moral», ainsi que l' «endormissement» des démocraties. Il parle de «conscience citoyenne», d' «éducation aux valeurs» et de «rêve régénérateur» pour les partis politiques. On croirait lire du Ségolène Royal. Il se dit «intéressé par l'affirmation d'un nouveau socialisme en France, porteur d'une vision peut-être plus ouverte et plus proche de ce que demande la société». Comme il adresse un beau satisfecit à l'Espagne de Zapatero. Lui pourtant qui , «naïf» pendant onze mois dans les rangs d'un parti socialiste en plein affairisme, a servi de «marionnette» à un Felipe González à bout de souffle en 1994. On ne l'y reprendra plus. Après quinze mois passés à l'université de New York, mais «sans rien voir» de la ville, il est rentré à Madrid en juin. A rouvert le dossier ETA et a relancé l'enquête sur Berlusconi. Garzón le boulimique est de retour.


mercredi 17 octobre 2007

Hier Soir...

Je suis allée voir ce groupe en concert...



Après les premières minutes de délire total, j'ai eu la surprise de sentir des larmes couler sur mes joues sans que je puisse les retenir.

ça fait du bien la rage !
la rage adéquate, hurlée à bon escient,
les yeux ouverts sur le monde,
la révolte saine.

Vive vous les [no one], belle énergie celle que vous transmettez.

mercredi 10 octobre 2007

Anniversaire



Pfiou c'est triste un anniversaire de mariage pendant qu'on se sépare...

Je n'arrête pas de repenser à cette journée. J'ai l'impression que j'étais un grand bébé avec une robe blanche. A l'intérieur de l'uniforme, une jeune fille éprise de liberté.

J'avais envie de pouvoir enfin être moi même, de grandir à ma façon, de m'éloigner un peu de mes parents chez qui je manquais un peu d'air...

Raté.

Du coup, cela me fait réfléchir à la liberté que je laisse à mes propres enfants pour s'exprimer, se trouver eux mêmes... Je suis bien placée pour savoir qu'on peut oppresser un enfant même en étant un parent globalement assez absent.

On peut manquer à ses enfants quand ils passent des moments difficiles, on peut ne pas laisser de latitude au moment du passage de grandes étapes... Où étiez-vous, papa, maman, quand j'étais triste ? Pourquoi était-ce si difficile de vous parler ? Pourquoi avais-je si peur d'être jugée ?
Je n'ai souvent pas parlé de peur d'être encore plus bridée. Je crois que j'ai préféré souffrir seule plutôt que d'être encore plus enfermée.

C'est difficile d'aimer un enfant.
C'est difficile de trouver la bonne distance.
C'est difficile de se mettre vraiment à leur portée.

J'aimerais les respecter vraiment, dans ce qu'ils sont. Les aimer n'est pas pour moi quelque chose d'inné. Aimer un enfant ne repose pas sur l'oubli de soi mais la connaissance de soi même et une certaine forme d'acceptation, pour mieux "se travailler". Plus je connais mes limites et mieux j'aime mes enfants.

Aimer est plus qu'une question d''instinct maternel...
Ecouter ce que mon coeur me dit est souvent un indice essentiel dans la compréhension de ce qu'ils sont ; mais les élever (bien joli ce mot) suppose quelque chose de plus, une vraie remise en question, qui permette de faire le tri entre l'instinct et le formatage éducatif.

Paradoxalement, ils m'emmènent progressivement au-delà de mes limites, repoussent les frontières que je me suis construit avec le temps. Quand je les regarde vraiment, j'apprends sur eux, mais j'apprends aussi sur moi même, mes représentations, mes idées fabriquées, mes limites arbitraires, sans fondement réel.

Comment élever ses enfants dans une vraie liberté ?
Comment élever ses enfants sans se perdre soi-même ?

En tant que femmes, nous avons souvent tendance à pencher du côté du sacrifice... Dans le couple mais aussi en tant que maman... Or, cet esprit de sacrifice ne fait grandir personne. Ni celui qui se sacrifie, ni celui qui le reçoit. C'est trop lourd à porter, trop désagréable, le fardeau est écoeurant, lourd, dérangeant.

Vous vous souvenez de cette scène finale du film "Virgin Suicides" ? La mère qui a enfermé ses enfants, pour ne pas qu'elles tombent amoureuses ou fréquentent les jeunes hommes du quartier, pour ne pas qu'elles soient vues belles, pour ne pas qu'elles soit tentées de danser, de rire, de vivre, déclare après le suicide collectif de ses filles : "Mes filles n'ont jamais manqué d'amour, il y avait beaucoup d'amour dans ma maison".

free music

samedi 6 octobre 2007

Chefchaouen, pour Chlopitille

Marchandage... On est très forts pour ça chez moi :o)

Habitants...
Sages...
Jolie, non ?
Point de départ des randonnées...
Frères et Soeurs...
Chefchaouen la belle... ça monte ! vous allez avoir des beaux mollets !
Femmes au lavoir.



et quelques vues.


Patrie d'adoption

La région tant aimée par mon abuela (ma grand-mère)...



"Casa Hassan"

Le château où mon abuela a vécu...


Sur la route vers Chefchaouen
A Tanger, les jeunes regardent l'horizon, la côte européenne...
Vive la mariée !
Mes parents dans les rues de Tanger.



vendredi 5 octobre 2007

Gorge nouée

LE MARIAGE DE TUYA (Tuya’s Marriage) (Chine - 2006) de WANG Quan’an

J'ai vraiment une grosse boule de larmes
dans la gorge
ce soir
prête à éclater...

Je me sens seule,
j'ai envie d'être aimée,
de me sentir accompagnée
de savoir que je suis estimée,
attendue
espérée.

mes yeux sont tristes,
et mes larmes contenues.
mon chemin est plein de questions...

les enfants sont si petits.

tout ce que je leur fais endurer ;
vont-ils vraiment le comprendre un jour ?
mon envie d'être libre, d'être moi,
pourquoi engendre-t-elle tant de souffrance ?

parfois, c'est si difficile et si long d'accoucher de soi...
l'estime ... passe parfois par la constatation de la non-estime.