samedi 15 septembre 2007

Traîtres...



Il y a des hommes... qui sont en permanence absents de toute relation avec une femme, même la leur.
L'exemple le plus frappant de ce type d'hommes est Paul Newman.
Vous avez remarqué ?



Là où la femme semble essayer de happer son regard, son attention, de toucher son âme un tout petit peu quoi... il se dérobe. D'une façon à peine perceptible, il se préserve de l'entrée en relation, il reste un tout petit pas à côté du couple, il protège un espace où il est seul, et apte à s'enfuir dès que la situation se compliquerait.


Ce genre d'homme m'agace au plus haut point, je les flaire à des kilomètres... tous mes voyants "attention souffrance à l'horizon" s'allument immédiatement.
Je hais cette façon de provoquer des sentiments en tirant sur la corde "adopte-moi". J'ai l'impression que ces hommes naviguent entre la recherche d'une maman déguisée en maîtresse et le souhait qu'une femme fatale leur fasse mal, pour pouvoir mieux nous détester.


Alors, évidemment, quand j'avais 18 ans ça me faisait littéralement fondre, puis souffrir.
Aujourd'hui ça m'amuse terriblement.
J'avoue éprouver un mépris amusé, mon visage se recouvre d'un sourire en coin cynique, quand j'en croise un quelque part et que je le regarde faire son numéro de "cocker à apprivoiser" en attendant de pouvoir vous croquer le coeur et partir avec, l'air de rien, en vous laissant toute sanguinolante... C'est le moment où il part en chantant "i'm a poor lonesome..."



En plus, Paul Newman a le don de vous regarder comme s'il avait bien compris que vous avez un bout de salade coincé entre les dents et que seuls vous deux êtes au courant de ce terrible secret.




Vous voyez ce que je veux dire ?




Je suis sûre que vous voyez très bien ce dont je veux parler.

En fait, il sait juste que vous avez compris qu'il était très beau, et que vous vous apprêtez à tomber dans ses filets...

No, thanks...

Petite vengeance personnelle :



(Paul Newman pour la postérité)

Aucun commentaire: