jeudi 19 avril 2007

Apprivoisée...


On ne connaìt que les choses que l'on apprivoise, dit le renard.
Les hommes n'ont plus le temps de rien connaìtre.

Les garçons viennent de partir avec F., leur petit sac fait, tout contents d'aller chez mamie...

A peine la porte passée une sensation affreuse de vide est restée avec moi dans cette maison.

Est-ce que ça va être trop long ? Vont-ils souffrir de mon absence ? F. va-t-il tenir sa promesse de ne pas parler de notre séparation tout de suite pour ne pas que mes enfants assistent à des scènes de pleureuses siciliennes ? Sont-ils en sécurité dans la voiture de leur père sachant qu'il est rentré à 4 heures et demie du matin ?

Je ne sais pas si j'ai eu raison de les laisser partir.

J'AI EU raison de les laisser partir.

Je sais que mes enfants ont besoin de leur papa, je sais qu'il leur a beaucoup manqué ces jours-ci, je sais qu'ils vont être gâtés, chouchoutés chez une mamie qu'ils adorent, je sais qu'ils vont être heureux pendant ces trois jours.

Bon, à moi de prendre soin de moi maintenant.

Que vais-je faire ???

Bizarrement, j'ai BEAUCOUP de choses à faire, mais je prends le temps d'écouter le calme. Je sais que cette sensation de vide va faire partie de ma nouvelle vie, je vais apprendre à l'apprivoiser, à l'apprécier, à en faire une force qui me mène vers l'avant, vers l'extérieur.


Je vais commencer par mettre la musique à fond et danser comme une débile.


Aucun commentaire: